L'homologation des casques moto

Publié le: 29/10/2021 | Modifié le: 22/11/2022

Depuis le 28 juin 1973, le casque est obligatoire pour tout « conducteur ou passager d’une motocyclette, d’un tricycle à moteur, d’un quadricycle à moteur ou d’un cyclomoteur » (Article R431-1 du code de la route). L’article précise également que ce casque doit respecter certaines exigences minimales définies par la loi.

Les normes certifiées relative à l’homologation des casques moto

Pour avoir la possibilité de conduire un deux-roues motorisé (moto ou scooter), vous devez posséder un casque homologué. En France, il existe deux principales normes : une européenne (ECE 22-04 / 22-05) et une française (NF). Tout autre équipement moto à la tête est interdit.

Porter un casque lorsque vous êtes en moto ou en scooter permet d’assurer une meilleure protection en cas d’accident. En effet, ne pas en avoir multiplie par 3 le risque de mourir en cas d’accidents.

Sanctions en cas de casques non homologués

Les sanctions sont les mêmes que celles pour un non-port du casque. Le conducteur ou le passager risquent une amende forfaitaire d’un montant de 135 € mais il perdra 3 points de permis de conduire. S’il règle son amende rapidement (sous 5 jours), il devra régler une somme moindre (90 €).

Comment savoir si un casque est homologué ?

Norme ECE 22-04 / 22-05

En Europe, l’homologation des casques moto est visible sur une étiquette blanche, cousues sur la jugulaire. En plus de la norme européenne mentionnée (E + le numéro du pays où le casque a été homologué), l’étiquette informe du type de casque moto :

  • P : le casque a une mentonnière protectrice mais minimale. L’homologation des casques moto est donnée aux casques intégraux. Elle certifie que la mentonnière a réussi le test de résistance.

  • NP : tout comme le casque intégral, le casque possède une mentonnière mais contrairement à ce dernier, le casque ne passe pas le test de résistance. C’est le cas de certains casques modulables qui n’assurent pas toujours de protections optimales, et notamment du menton.

  • J : le casque n’a pas de mentonnières. L’homologation des casques moto est attribuée aux casques dit « jet ». Les casques jet n’offrent pas la moindre protection aux motards.

  • PJ : la mentonnière du casque peut être relevée pendant la conduite (bien que les fabricants conseillent tout de même de la laisser abaisser), comme le casque jet mais comme le casque moto intégral, le casque modulable offre un bon niveau de protection.

Norme française (NF)

En France, une étiquette verte est encore présente dans certains modèles de casques mais plus pour longtemps car elle est de plus en plus rare (tolérée seulement dans les casques d’occasion). Seuls des bandes réfléchissantes (au nombre de 4 éléments réfléchissants) au nombre de 4 éléments réfléchissants) doivent obligatoirement apparaître.

Comment bien choisir son équipement motard ?

Si le prix du casque et sa marque (Bell, Enduro, Scorpion, Shark, Shoei, Schuberth) font partie des critères principaux du choix du casque, la protection du conducteur reste le critère numéro un pour choisir son casque. Si vous envisagez de changer de matériel, il faut privilégier un casque intégral (mention P) ou bien un casque moto modulable (mention PJ). Et peu importe que ce soit un nouveau casque ou non. La sécurité routière le préconise d’ailleurs :

  • Pour les longs trajets, notamment en cas d’intempéries et d’objets projetés sur la visière

  • Pour sa meilleure insonorisation, permettant ainsi de mieux se concentrer sur la conduite

De même, elle recommande fortement aux motards d’essayer de le porter avant de l’acheter, en faisant attention à ce que le casque moto soit confortable, tient bien sur la tête, ne gêne pas le champ de vision et est suffisamment espacé pour les personnes portant des lunettes de vue.

Quels autres accessoires moto doit-on posséder ?

Outre le casque moto homologué, un conducteur doit posséder deux autres équipements s’il veut circuler en toute légalité. Il doit avoir une paire de gants moto certifiés CE depuis le 20 novembre 2016 ainsi qu’un gilet jaune qu’il devra porter en cas d’arrêt d’urgence depuis le 1er janvier 2016.

Les équipements moto recommandés

Bien qu’il ne soit pas obligatoire, le port d’un blouson est vivement conseillé lors de la conduite d’un deux-roues motorisé, tout comme celui d’un pantalon et de bottes adéquates. Avec un point commun : assurer une protection au conducteur en toute circonstance.

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