Nos conseils pour conduire sous la pluie

Publié le: 02/12/2022

Sur la route, les automobilistes doivent adapter leur conduite en toute circonstance. Lorsqu’il fait nuit, ils doivent rouler avec leurs feux de route hors agglomération quand il n’y a pas d’autres voitures en face. Il en est de même lorsque les conditions climatiques changent, notamment par temps de pluie. Nous allons le voir dans cet article.

Qu’implique la conduite par temps de pluie ?

Conduire sous la pluie fait partie des risques routiers. Concrètement, cela signifie que le risque d’accidents routiers est multiplié par deux lorsqu’il pleut.

En cas de mauvais temps, il faut tenir compte de certains facteurs de risque :

  • Modification de l’adhérence : la chaussée mouillée entraîne une perte d’adhérence supplémentaire. De plus, cela favorise le phénomène de l’aquaplaning. Certaines zones bordées d’arbres sont dangereuses et glissantes à cause du mélange très glissant eau/feuilles.

  • Visibilité réduite par projection d’eau : cela entraîne une mauvaise appréciation des écarts des autres véhicules, attention en conduite sur autoroute les poids-lourds peuvent évacuer une grande quantité d’eau. Il est aussi plus difficile de détecter les autres conducteurs.

  • Modification de la perception des distances et des autres voitures

Comment conduire sous la pluie ?

Pour rouler dans de telles conditions de circulation, il vous faudra tout d’abord adapter votre vitesse sur la route, tout anticipant le plus possible et en regardant au loin.

Sur une route départementale / nationale, réduisez votre vitesse en dessous de la vitesse maximale autorisée en cas de forte pluie et à 80 km/h sur les routes limitées à 90 km/h. Sur l’autoroute, conduisez à la vitesse maximale fixée par la Sécurité Routière (110 km/h) voir moins si vous pensez que la situation l’exige.

Si la visibilité est réduite (= visibilité inférieure à 50 m), conduisez votre voiture à 50 km/h.

De plus, nous vous conseillons d’allonger la distance avec le véhicule qui vous précède, la distance de freinage parcourue s’allongeant sur un sol mouillé (par rapport à un sol sec) et d’aérer l’habitacle pour éviter la formation de buée avec la ventilation.

Comme l’exige le Code de la Route, il vous faudra également allumer vos feux de croisement.

Niveau signalisation, essayez de prévenir les autres usagers de la route (automobilistes, motards, camionneurs) de vos intentions le plus tôt possible afin d’éviter de les surprendre et qu’ils puissent adapter leur conduite au mieux et freiner si besoin est.

Comment conduire de nuit sous la pluie ?

La conduite de nuit sur une chaussé humide reste sensiblement la même que la conduite de jour sur une route mouillée. Il vous faudra toujours la vitesse du véhicule selon le type de route (et la situation), maintenir une distance de sécurité avec la voiture devant et allumer vos phares.

La principale différence réside dans leur condition physique, l’envie de dormir étant davantage présente lors d’une conduite de nuit. Si vous percevez des signes de fatigue et/ou de somnolence, faites une courte sieste soit avant de partir soit sur la route (bande d’arrêt d’urgence).

Encore plus que le jour, pensez à bien allumer vos feux de croisement, pour voir et être vu, la visibilité pouvant réduite parfois à l’identique d’une conduite par temps de brouillard. Lorsque c’est le cas, il vous faudra mettre vos feux de brouillard.

Rappel des limitations de vitesse en cas de pluie


Villes

Routes

Routes à 2x2 voies

Autoroutes

Cas général

50 km/h

90 km/h

110 km/h

130 km/h

Jeunes conducteurs
(moins de 3 ans)

50 km/h

80 km/h

100 km/h

110 km/h

Pluies / précipitations

50 km/h

80 km/h

100 km/h

110 km/h

Visibilité inférieure à 50 mètres

50 km/h

50 km/h

50 km/h

50 km/h

Quelles précautions avant de conduire sous la pluie ?

Avant de prendre votre auto et de conduire dans ces conditions météorologiques, il vous faudra vérifier un certain nombre de points sur votre véhicule. Voici quelques conseils.

Vérifiez les essuie-glaces

Élément important de sécurité, le caoutchouc des balais s’abîme à cause du soleil. Il faut les remplacer au minimum une fois par an et à l’automne de préférence. Après l’hiver, vérifiez l’état de vos essuie-glaces.

En effet, le givre colle les balais et les détériore.

Contrôlez les pneus auto

Les pneumatiques étant les seuls éléments entre la route et votre véhicule, rouler avec des bons pneus est une nécessité pour conduire en toute sécurité. Contrôlez l’usure, l’état et la pression des pneumatiques.

Vérifiez aussi les ampoules de vos différents phares.

Que faire en cas d’aquaplaning ?

Ce phénomène survient lorsque l’eau s’infiltre entre les pneus et la route et ne peut s’évacuer par les sculptures. Cela engendre une perte de contrôle du véhicule qui dérape et tourne sur lui-même.

Afin de l’éviter, il vous faudra :

  • Réduire sa vitesse

  • Avoir des pneus en bonne condition et bien gonflés

  • Se méfier des « cuvettes » en bas des descentes

  • Observer les traces des autres véhicules : si elles sont étroites, c’est que l’eau a du mal à s’évacuer de la chaussée

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